Évolution de la cartographie à la Ville de Montréal et sa documentation

Richard Mongeau, Ville de Montréal

Suite aux récentes avancées des technologies et logiciels, les champs d’activités du mesurage et de la représentation du territoire sont maintenant praticables en 3D. De l’étape de la collecte des données jusqu’à la diffusion des plans, il n’est plus obligatoire de transposer notre environnement réel 3D sous forme 2D. De l’évolution de la cartographie de base jusqu’à la maquette numérique 3D du territoire, le cheminement parcouru par l’Équipe de la cartographie et des levés spéciaux de la Ville de Montréal est fortement tributaire de la pratique de la profession d’arpenteur-géomètre. À plusieurs reprises depuis les années 1960, cette équipe a innové dans l’application de la technique de la photogrammétrie: restitution numérique, réseaux de contrôle à référence spatiale et modélisation 3D selon la norme CityGML. Afin de protéger le public, l’arpenteur-géomètre est assujetti à une certaine responsabilité lors de la production de documents, plans et cartes. Il est soumis à des règles strictes d’exercice de sa profession. Une des prescriptions importantes est leur documentation. Avec l’ère numérique, les métadonnées et données descriptives sont devenues inhérentes aux processus de traitement des
données géospatiales. L’adhésion aux principes de la Charte d’éthique de la 3D vient renforcer cette démarche dans le cas des représentations en 3D. Dans le cadre de ces activités de cartographie à la Ville de Montréal, la Division de la géomatique a mis en place des normes de pratique à ces égards.